Des réponses à vos questions

Sang dans les urines

L’hématurie est la présence de sang dans les urines. On appelle microscopique la présence de sang qui ne se voit pas à l’oeil nu, les urines ont un aspect normal, et macroscopique lorsque les urines sont manifestement rouges.

Il existe de très nombreuse causes à l’hématurie allant de la simple irritation des cavités urinaires (infection urinaire ou calcul), à des pathologies plus sévères telles que les polypes de vessie ou l’insuffisance rénale. 
La découverte d’une hématurie macroscopique ou microscopique doit faire rechercher une cause. Il peut être indiqué d’explorer les cavités urinaires par une échographie, un scanner et une fibroscopie.

Infection

L’infection urinaire est liée à la présence de bactéries dans les urines en quantité suffisante pour déclencher des symptômes. Elles sont plus fréquentes chez la femme qui présente un urètre plus court que l’homme. Le pic de fréquence est au début de l’activité sexuelle et en période périménopausique.
Elles peuvent parfois se répéter à une fréquence rapprochée (plus de 6 par an) il s’agit alors d’infections urinaires à répétition qui sont très handicapantes pour les patientes.

Les bactéries présentes au niveau du périné remontent en permanence dans la vessie par l’intermédiaire du canal de l’urètre, il s’agit d’une infection ascendante. Cette migration est favorisée par les rapports sexuels. Normalement ces bactéries ne peuvent s’accrocher dans la vessie et sont éliminées lors de la miction laissant ainsi la cavité vésicale stérile.

En cas de boissons trop faibles ou de mictions trop espacées, les bactéries se multiplient et agressent alors la muqueuse vésicale afin de s’y développer, les symptômes de la cystite sont alors présents (brulures, impériosités, sang dans les urines…). Même en cas de traitements antibiotiques, les symptômes peuvent persister tant que la muqueuse vésicale n’a pas cicatrisé. Le terrain est alors propice pour d’autres bactéries qui peuvent provoquer à nouveau une infection urinaire.

Les règles hygièno diététiques sont essentielles pour sortir de ce cercle vicieux. L’hydratation abondante et des mictions dans de bonnes conditions sont nécessaires à la guérison. Dans certains cas, des explorations peuvent être indiquées à la recherche de rétrécissement de l’urètre. Un traitement antibiotique prolongé est proposé en cas d’échec. 
Lorsque les bactéries remontent vers les reins, il s’agit alors d’une pyélonéphrite qui est responsable de fièvre et nécessite un traitement antibiotique plus long. Les bactéries sont opportunistes, elles profitent de périodes de fatigue pendant lesquelles les défenses immunitaires sont moins performantes ou d’un terrain favorable pour se développer.

Douleurs lombaires

Les douleurs lombaires sont d’origines multiples et ne sont pas nécessairement d’origine rénale bien que, communément, les patients signalent des « douleurs aux reins ». Un bilan en urologie peut éliminer un étiologie rénale par un examen clinique et par un bilan d’imagerie éventuel : échographie et radiographie pour rechercher des calculs, voire scanner ou scintigraphie en cas de doute sur un syndrome de la jonction pyélo urétéral. (En savoir plus sur ce syndrome)

Ces douleurs peuvent être également liées à des problèmes rhumatologiques (problème de colonne vertébrale) ou à des contractures des muscles lombaires par exemple. Certaines pathologies digestives se traduisent également ainsi.

L'hérédité

La question de l'hérédité est souvent posée lors de la découverte d'une pathologie urologique.

Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate a une prédisposition génétique connue mais les gènes exacts ne sont pour l'instant pas tous identifiés.
Il s'agit de la forme la moins répandue de cancer de la prostate (environ 5%) mais elle revêt le plus souvent une forme agressive et touche des hommes jeunes.

Les patients qui présentent un antécédent familial de cancer de la prostate au premier et deuxième degré sont plus à risque de développer eux-mêmes un cancer de la prostate (risque multiplié par 2 si 2 cas dans la famille).
Il est important chez ces patients d'optimiser la surveillance par un examen annuel dès 45 ans afin de dépister au plus tôt une éventuelle anomalie et afin de leur proposer un traitement efficace.
Une origine ethnique est également reconnue. Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les patients originaires d'Afrique noire et moins fréquents chez les patients originaires d'Asie.

Le cancer du rein et l'hérédité

Les facteurs héréditaires dans le cancer du rein sont rares, ils ne représentent que 2 à 3 % de l'ensemble des cancers du rein.
Ils s'inscrivent dans le cadre des pathologies telles que la maladie de Von Hippel Lindeau qui est la principale responsable du rein "hérédité".

Cette maladie est cependant rare, elle touche environ 200 famille en France.
Les principales anomallies liées à cette maladie sont :

L'apparition de malformations vasculaires du système nerveux et de la rétine,
des cancers du rein et des kystes rénaux
des kystes du pencréas.
Les auters maladies génétiques favorisant le cancer du rein sont cependant anecdotiques et les principaux facteurs influençant l'apparition d'un cancer du rein restent environnementaux (Tabac, surpoids, expositions professionnel).

Les calculs et l'hérédité

Les calculs liées à des anomalies génétiques héréditaires sont très rares chez l'adulte (moins de 2% des cas). Ils peuvent être suspectés lors de l'apparition de calculs chez l'enfant.
Il s'agit le plus souvent de troubles métaboliques qui favorisent la formation de cristaux dans les urines tel que l'oxalate dans une maladie appelée l'hyperoxalurie primaire, la cystine dans l'hypercystinurie.
Pour détecter ce type d'anomalie génétique, il est important de pouvoir analyser le calcul et un bilan néphrologique est alors requis.

Le tabac

Le tabac est un toxique bien connu des cavités urinaires, en effet bon nombre de substances liées au tabac sont éliminées dans les urines. Cela engendre une irritation chronique, les cellules doivent alors constamment se renouveler pour compenser les agressions liées aux toxiques et aboutir à une transformation de celles-ci en lésions précancéreuses voire en cancer.

Le tabac potentialise le risque de cancer du rein en le multipliant par 2 par rapport aux non fumeurs. On estime que 25 à 30 % des cancers du rein sont dus au tabac.

Il favorise nettement le risque d’apparition d’un cancer des cavités urinaires que se soit des cavités rénales (calices, bassinet) de l’uretère ou de la vessie. Les fumeurs ont 2 à 3 fois plus de risque de développer un cancer de la vessie que les non fumeurs. Plus de 50% des cancers de vessie sont liés au tabac.

Le risque du cancer de la prostate ne semble, quant à lui, pas lié à l’intoxication tabagique. Une équipe d’addictologie est disponible au sein des structures du centre pour vous aidez à arrêter de fumer.

Le PSA

Le PSA est un marqueur biologique qui est mesuré par une simple prise de sang. Il est spécifique de la prostate (Prostate Specific Antigen). Il n’est par contre par spécifique du cancer de la prostate. En effet, il peut s’élever dans de multiples occasions : infection, inflammation, examen récent de la prostate…

Il est néanmoins réalisé en pratique courante car il s’ingère dans un faisceau d’arguments qui peuvent éventuellement faire pencher la balance vers la réalisation de prélèvement de la prostate (les biopsies) qui est le seul examen permettant d’affirmer la présence de cellules cancéreuses.

Un seul dosage n’a pas de valeur, il est nécessaire d’apprécier la cinétique du PSA. On peut dans certains cas demander la réalisation du rapport PSA libre sur PSA total qui est plutôt rassurant lorsqu’il est supérieur à 25%.

Un examen de la prostate par le toucher rectal est indispensable et le dosage du PSA seul ne doit jamais se substituer à l’examen clinique. Un PSA normal (<4) peut tout à fait masquer un authentique cancer prostatique.

Il ne s’agit que d’un marqueur sanguin avec ses limites d’interprétation. L’avis et l’expertise de votre urologue sont essentiels pour vous conseiller.

> Voir le Cancer de la prostate

Les biopsies

Il s’agit d’un prélèvement de tissu de la prostate réalisé sous contrôle échographique par voie rectale. On réalise auparavant une anesthésie locale qui permet de réaliser le geste sans problème et sans anesthésie générale au cabinet (95 % des cas).

Cependant, si le patient le souhaite, le geste peut être réalisé sous anesthésie générale lors d’une hospitalisation à la journée. Les prélèvements sont ensuite envoyés au laboratoire d’analyse des tissus (anatomopathologie). Les risques liés à ce geste sont les saignements et l’infection prostatique (1-2% des cas) qu’il faut traiter rapidement.

> En savoir plus sur les biopsies de la prostate

La fibroscopie

Cet examen se fait sous anesthésie LOCALE et consiste à introduire une fibre optique souple dans le canal urinaire puis la vessie pour l'explorer en VISION DIRECTE. L'endoscope peut impressionner, mais l'examen est en fait peu douloureux et assez rapide. Il ne nécessite pas d'hospitalisation au-delà de quelques heures.

Voici un extrait du "Journal d'un corps" de Daniel PENNAC, édition GALLIMARD, qui décrit magnifiquement un épisode de rétention d'urine (blocage urinaire) survenu dans une de ses conférences et son vécu des investigations qui ont suivi. Du point de vue médical il y a beaucoup d'imprécisions (la cystographie est ici une cystoscopie, c'est le chirurgien urologue qui fait l'examen avec caméra et non le radiologue, et les images que l'on conserve à l'issue d'une fibroscopie sont des photographies, non pas des échographies...). Du point de vue émotionnel le texte est saisissant !
Il se poursuit avec autant de charme, par le récit de son aventure chirurgicale prostatique...

Les instillations

Les instillations consistent en l'administration hebdomadaire intra vésicale d'une solution de BCG ou d'Ametycine afin de compléter le traitement de polypes cancéreux de la vessie qui ont été, au préalable, retirés par le chirurgien.

Il est important de s'assurer, de la stérilité des urines par la réalisation quelques jours avant d'une analyse d'urines en laboratoire appelée ECBU.
Une infection urinaire contre indique la réalisation de l'instillation et nécessite la mise en route d'un traitement antibiotique adapté au moins 48 heures avant.
Le procédé est très simple et non douloureux. Il consiste à la mise en place d'une sonde urinaire de petit calibre par votre chirurgien, le produit est injecté dans la vessie, la sonde est retiré immédiatement. Le produit doit être gardé idéalement 2 heures avant d'aller uriner afin qu'il soit efficace.

Dans le cadre de l'instillation d'amétycine, il est recommandé de boire de l'eau riche en bicarbonnates (eau de Vichy) la veille de l'instillation afin de rendre les urines le moins acide possible, favorisant ainsi l'action du produit. Le traitement dure habituellement 8 semaines consécutives.
Il n’est pas nécessaire d’être hospitalisé pour ce traitement qui ne prend qu’une dizaine de minutes environ à chaque instillation.
Dans le cadre d’instillation de BCG, le procédé est identique, les instillations sont répétées une fois par semaine pendant 6 semaines, un contrôle est ensuite réalisé par une fibroscopie afin de s’assurer de l’absence de récidive de polypes dans la vessie. Le traitement peut être complété par 3 instillations de plus 6 à 8 semaines plus tard.

En cas de fièvre après une instillation, un traitement antibiotique est prescrit.
Dans de rares cas il peut être nécessaire d’être hospitalisé si le fièvre ne diminue pas.
Le numéro à joindre en cas de problème est inscrit sur l’ordonnance qui vous est remise lors de la prise des rendez-vous, ou sur ce site à la rubrique contact ou urgence.

La neurostimulation sacrée

Qu'est-ce que c'est

La neurostimulation encore appelée neuromodulation est un traitement de l’impériosité mictionnelle (envies d’uriner fréquente et difficilement répréhensible éventuellement accompagnées de fuites).
Elle est indiquée en cas d’échec des traitements médicamenteux simples à base d’anticholinergiques et en l’absence d’élément qui pourrait expliquer le phénomène d’impériosité telle qu’une infection urinaire ou la présence de polypes vésicaux.

L'intervention

Il s’agit d’une intervention consistant à la mise en place sous anesthésie d’une électrode au niveau d’une racine nerveuse du sacrum (qui est l’os situé en bas de la colonne entre les fesses).
L’intervention se déroule en chirurgie ambulatoire.

Déroulement

Cette électrode est d’abord connectée à un boitier test externe pendant quelques semaines, puis, si le résultat est concluant, un boitier définitif est positionné.
Il est de petite taille et autonome (5 à 7 ans) et test placé à l’occasion d’une courte intervention dans le haut de la fesse afin q’un ne soit pas gênant.
Il est invisible et peut être ajusté par un boitier externe par votre chirurgien en cas de nécessité.
Pour justifier de la mise en place de ce dispositif, il est nécessaire de remplir un « calendrier mictionnel » qui permettra d’avoir un reflet précis de la situation et de l’évolution avec ce traitement. Le calendrier mictionnel est disponible en PDF sur ce site en cliquant sur le lien.

> Télécharger le calendrier mictionnel

La sonde JJ

La sonde JJ est un tube souple et fin (environ 3 mm de diamètre) dont les extrémités forment chacune une boucle (d’où le terme double J) ce qui permet à la sonde de rester en place entre le rein et la vessie. Les sondes JJ sont introduites dans l’uretère qui est le canal par lequel l’urine s’écoule du rein vers la vessie.

Comment est-elle mise en place ?

La sonde JJ est remontée par les voies naturelles (sans incision). Le chirurgien s’assure qu’elle est bien en place grâce à un appareil de radiologie en salle d’opération.

Pourquoi met-on une sonde JJ ?

Une sonde JJ est mise en place pour prévenir ou contourner un obstacle au niveau de l’uretère.

Le traitement des calculs du rein ou de l’uretère est l’indication la plus fréquente de pose de cette sonde. Lorsque le calcul a été fragmenté, par la lithotritie intra- ou extra-corporelle, il est fréquent que de petits débris migrent dans le canal et bloquent totalement ou partiellement l’écoulement des urines ce qui peut entraîner des douleurs importantes (colique néphrétique) ou une infection urinaire. La sonde JJ permet d’éviter ce blocage et provoque une dilatation de l’uretère qui facilite ainsi l’élimination des fragments de calcul.

Quels symptômes peuvent entraîner une sonde JJ ?

Parfois, les personnes qui ont une sonde JJ ne ressentent rien de spécifique. Régulièrement, la sonde est responsable de certains symptômes :

  • La sonde ouvre un système anatomique qui normalement empêche l’urine de refluer de la vessie vers le rein. Vous pourrez ainsi ressentir en urinant une brûlure remontant dans le dos (l’urine fait pression dans le rein).
  • Parfois, la boucle inférieure de la sonde frotte sur la paroi de la vessie ce qui peut entrainer des brûlures lorsque vous urinez, une augmentation de la fréquence des mictions (vous allez uriner plus souvent) et des besoins pressants d’uriner ;
  • La sonde peut irriter la paroi de la vessie ce qui peut produire des saignements (en général très modérés). Ces saignements peuvent persister pendant toute la période où la sonde est en place ;
  • Plus rarement vous pourrez ressentir de vagues douleurs dans le dos ou dans le bas du ventre. Ces symptômes, gênant au début, diminuent dans le temps, et disparaissent avec le retrait de la sonde.

Que peut-on faire pour soulager les symptômes ?

La plupart du temps, les symptômes sont modérés et tolérables. En cas de saignement, augmentez vos prises de boissons (en privilégiant l’eau), reposez-vous, évitez les déplacements importants, notamment la marche.

Des médicaments (anti-inflammatoires, paracétamol, anticholinergiques) peuvent calmer efficacement l’irritation de la vessie. Parlez-en à votre médecin traitant qui verra s’il est utile de contacter votre urologue.

Si les symptômes sont anormalement prononcés, il peut être utile de rechercher une infection urinaire associée qui sera alors traitée par antibiotiques. Une fièvre supérieure à 38,5 ° doit faire pratiquer une analyse d’urine et vous devez contacter votre médecin.

Combien de temps doit-on garder une sonde JJ ?
Comment la sonde est-elle retirée ?

Dans la grande majorité des cas, la sonde JJ est retirée en ambulatoire par votre chirurgien grâce à un appareil (un fibroscope) qui permet de regarder dans la vessie puis attraper la sonde à l’aide d’une pince très fine. Le geste est fait sous anesthésie locale, ne nécessite pas d’hospitalisation (cela prend quelques minutes) et n’est absolument pas douloureux.

Comment éviter les calculs

Les mauvaises habitudes alimentaires représentent une cause majeure dans la formation des calculs calciques, oxaliques et uriques. Les mesures diététiques concernent les boissons et l'alimentation.

Les boissons :

Le plus important est de boire en quantité suffisante. Celà dilue vos urines et diminue le risque de former des calculs. Vous buvez suffisamment si vous urinez 2 litres par jour.

Combien faut-il boire?

  • 2 litres par jour s'il fait chaud ou si vous faites du sport

Quand faut-il boire?

  • Tous les jours, en répartissant régulièrement les boissons sur toute la journée
  • Incluant le soir au coucher
  • Et la nuit si vous vous réveillez

Que faut-il boire?

  • Tous les liquides sont autorisés : l'eau du robinet ou en bouteille, un café, une tisane...
  • La quantité de boissons est plus imporatnte que la qualité.
  • Deux verres de jus d'orange pressées sont conseillés

Quelles boissons consommer avec modération?

  • Le thé trop fort, les boissons sucrées ou salées, le lait, la bière
  • L'alcool

L'alimentation :

Il ne s'agit pas d'un régime mais d'un ajustement de vos habitudes alimentaires.

Les excès de calcium, sel, sucre, protéines animales, oxalate et acide urique favorisent la formation des calculs.

Apports en Calcium

  • Le Calcium vient de l'eau et des produits laitiers
  • Il ne faut ni trop, ni trop peu de calcium
  • Les apports doivent être de 800 mg à 1 gramme par jour
  • Il est recommandé de prendre 2 à 3 portions de produits laitiers par jour selon la quantité de calcium de votre eau (Voir étiquette)
  • 1 verre de lait (15 cl) = 1 yaourt = 100 g de fromage blanc

 

En pratique: vous calculez puis vous choisissez

  • Si vous buvez 2 litres d'eau pauvre en calcium (moins de 20mg/L), vous devez consommer environ 800 mg de calcium sous forme de produits laitiers
  • Si vous buvez 2 litres d'eau riche en calcium (plus de 400 mg/L), vous devez limiter la consommation de produits laitiers

Apports en Sel

  • L'excès en sel alimentaire augmente la natriurèse (quantité de sel dans les urines) qui favorise l'excrétion de calcium dans les urines
  • Il faut limiter les aliments et les repas trop salés (charcuterie, restauration rapide, plats cuisinés tout prêts)
  • Ne jamais ajouter de sel à table

Apports en Protéines Animales

  • Les protéines animales sont apportées par la viande, le poisson, la charcuterie et la volaille (100g de viande correspondent à 100g de poisson)
  • Il ne faut pas manger plus de 150 g de viande ou de poisson par jour, il est plus simple de ne prendre qu'un repas de protéines animales par jour

Apports en Oxalate

  • Les aliments riches en oxalate doivent être consommés avec modération : en particulier le chocolat et le cacao
  • Mais aussi : cacahuètes, noix, noisettes, amandes, asperges, betteraves, rhubarbe, épinards, oseille, thé, figues
  • La vitamine C en grande quantité (comprimés de 500 mg à 1 g) est déconseillée

Apports en Acide Urique

  • Il faut limiter les aliments apportant de l'acide urique : charcuterie, abats (ris de veau, rognons, cervelle, foie...), gibiers, certains poissons (hareng, thon, truite, sardineà l'huile, anchois...) et les fruits de mer
  • Consommer regulièrement des fruits et légumes
  • Remarque : en cas de calculs d'acide urique, votre médecin pourra vous conseiller une eau alcaline riche en bicarbonates

En résumé

  • Boissons : 2 litres par jour, répartis sur la journée et la nuit + 2 verres de jus d'orange
  • Calcium : 800 à 1000 mg par jour
  • Protéines : Pas plus de 150 g de viande ou poisson
  • Sel : Ne jamais ajouter de sel à table
  • Oxalate : Eviter les aliments riches en oxalate : chocolat, cacao, cacahuètes
  • Acide urique : Eviter la charcuterie, les bonbons, les pâtisseries et les sodas

Maintenez une activité physique régulière

Evitez l'excès de calories

Variez l'alimentation et consommez des fibres (fruits et légumes)

  • Ces règles diététiques sont simples
  • Elles doivent être respectées à vie
  • Elles sont plus efficaces si vous buvez 2 litres d'eau par jour
  • Elles réduisent fortement le risque de récidive

Suivre ces règles diététiques réduit également le risque d'hypertension artérielle, de diabète et d'obésité

BUVEZ, BUVEZ ENCORE, MANGEZ MOINS ET MANGEZ MIEUX cela diminue le risque de faire ou de refaire des calculs.

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